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Et Murphy n'avait pas dit son dernier mot...

  Je suis arrivée!

 

  Mais avec un petit retard, suite à une cascades de péripéties. Petit résumé des évènements.Levée jeudi à 8h pour un dernier tour du côté de Louvain-la-Neuve, j'avais donc passé la journée à terminer mon shopping de Noël avant de m'enfermer dans la salle info pour ma collecte de données. C'est donc avec les bras chargés et une douleur à l'index droit (à force de faire des photos de bouquins) que je suis rentrée, en panique. Car oui, Murphy frappait, il suffit de lire l'article précédant pour comprendre.

 

  À 4h44 du matin donc, je dis au revoir à Mamounette qui, après une sieste de 2h sur le clic clac (j'ai préféré ne pas dormir), m'a vaillament conduite à la gare dans la nuit froide. Et c'est avec un grand soulagement que je monte dans le train, arrivé à l'heure. Ceci dit, je reste méfiante : Murphy me fait peut-être une blagounette et va s'arranger pour que le train s'arrête en rase campagne jusqu'à midi... Mais non, Murphy semble dormir tandis que mon train continue sa route sans encombre jusque Bruxelles, où je débarque chargée comme un baudet : sac d'ordi contre ma poitrine, sac de voyage au dos pour vaincre les escaliers, sac photo sur la hanche gauche et sac de cabine sur la hanche droite. En gros, je suis une baleine et je tâche de progresser dans les escaliers sans me casser la figure. Exercice périlleux quand on ne voit pas où on met les pieds. Correspondance pour Zaventem sans problème, je rassure même un père qui accompagne sa fille à l'aéroport : elle l'aura, son avion, ils sont en retard mais pas tant que ça!

 

  Enregistrement des bagages sans problème, bien qu'un passager de la classe affaire me roule sur le pied avec sa valise, tandis que son nouvel ami de classe affaire ne mette ses propres valises dans mon chemin, m'empêchant ainsi de rejoindre la bonne file. Mais ce n'est pas grave, puisque l'avion est à l'heure et qu'Al Qaïda fête Noël en Israël. Et c'est donc le coeur presque léger que je passe la douane. Presque, parce que je pleure un peu quand même : passer la douane, c'est ne plus pouvoir faire marche arrière, c'est se lancer dans l'aventure, c'est voir défiler des noms et des visages qu'on ne verra pas pendant un moment... et c'est aussi être soulagée d'un poids. Mes bagages de cabine pèsent environ 20 kg, que je porte sur mes épaules. Et ça fait mal! Je profite donc d'un banc pour soulager mon corps et mon coeur.

 

  Petit tour au free tax, histoire de regarder plein de choses et de ressortir avec un paquet de chewing gum, finir sa bouteille d'eau et les sandwich de mamounette (y a bon!), et s'en aller vers le contrôle métaux. Et là encore, tout roule, parce que rien ne sonne et que j'ai oublié ma bombe à la maison. Et je m'en vais donc vers la porte d'embarquement, la B 5, pour passer les 2 dernières heures belges à regarder les avions, les balayeuses sur le tarmac, les bagages qui passent, les gens, les voitures de sécurité... Il est 8h30, c'est l'heure pour Murphy de s'éveiller... "Mesdames et messieurs, en raison des conditions climatiques difficiles, l'aéroport est fermé jusque midi". Bon. Midi, décoller vers 14h, ça donne une arrivée vers 16h heure locale, c'est passable. J'arriverai un peu en retard dans la famille. Ah... Non, nous sommes programmés pour 17h30, arrivée vers 19h30, je serai là pour la messe de minuit. Bon, alors attendons, il n'y a que ça à faire.

 

  Je vous résume les 11h qui ont suivi. De la porte B 5, nous avons été déplacés à la B 81, 2 étages plus bas, là où personne ne va, et donc là où personne ne vous donne d'information. Heureusement, ma route a croisé celle de Gaëlle, une jeune institutrice de 25 ans, et nous avons passé la journée ensemble, entre rêves fous de voir l'heure du décollage avancée et gros coup au moral quand on nous annonce que finalement, on n'est même pas surs de décoller aujourd'hui. Noël à l'aéroport, je dis non. Mais Murphy était encore d'humeur taquine, et quand enfin l'avion est arrivé, on nous a annoncé que personne ne pouvait charger les bagages. Forcément, les longs courriers étant programmés pour le matin, on travaille en équipe réduite le soir. Et quand on a finalement pu embarquer, c'est le camion sensé nous faire faire notre marche arrière qui fait défaut et arrive une heure après l'appel du commandant de bord... Finalement, décollage, vol sans encombre et arrivée sur le coup de 23h. La suite, c'est dans le prochain article...

 

  A bientôt, lecteur assidu!

 


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<br /> <br /> Je viens d'expliquer ma façon de penser a Murphy, il est a l'hopital et s'excuse<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> :D<br /> <br /> <br /> <br />
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