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Une journée dans le Kamouraska

  Et voilà, j'ai roulé ma bosse ailleurs qu'à Trois-Rivières. Lecteur assidu et visiteur occasionnel, me voici opérationnelle pour répondre à la myriade de questions qui t'amènent chaque semaine à ce blog.

  Aujourd'hui, je réponds à la question de madame X, de monsieur Y et du petit W (eh bah non, je ne sais pas qui tape ça dans la barre de recherche de Google, mais je sais que ces gens arrivent ici de cette façon) : on fait quoi dans le Kamouraska? on fait quoi à La Pocatière? On s'en était déjà parlé précédemment, et pour ceux qui ont besoin qu'on leur rafraîchisse la mémoire, consultez cet article.

  Cette fois, on va détailler un peu plus le sujet. J'ai eu l'occasion de voyager à plusieurs reprises dans le Kamouraska, j'ai fait le tour de pratiquement toutes les petites municipalités, et je l'ai fait visiter tandis que Chéri-Chou pilotait Titine, la voiture d'enfer.

  Si on a une petite journée seulement à accorder à cet endroit merveilleux, on court. Le mieux, c'est de prendre au moins une fin de semaine, histoire de profiter de l'endroit sans stress. Mais allons-y pour une journée.

  En venant de Québec, le premier endroit qu'on visite, c'est La Pocatière... et on s'arrête aux Pâtisseries et Gourmandises d'Olivier histoire de faire plaisir à notre petit estomac. Petits gâteaux, macarons et autres ravissements pour les papilles attendent sagement qu'un gourmet gourmand les achète. Personnellement, j'ai totalement fondu sur le cake au citron, qui est une tuerie! Ensuite, histoire d'éliminer les calories déjà absorbées (soyons honnêtes, lecteur assidu, le Kamouraska c'est aussi une affaire de papilles!), on se dirige vers la montagne du collège et son fameux escalier de la Trinité. Souffle court et crampes de mollets garantis à l'arrivée. Je n'ai pas compté les marches, j'étais trop occupée à maudire ma non-condition-physique... Mais c'est à faire, pour le panorama auquel on a droit à l'arrivée. Véritable récompense, la vue est splendide et annonciatrice d'une magnifique journée.

  Mais reprenons la voiture pour nous diriger vers Rivière-Ouelle. Ce petit village a vu sa popularité exploser suite au passage de Sophie à la Star Académie québécoise. Depuis, la crémerie est fort prisée. Il parait même que sous la pression de la demande, elle a été ouverte presque deux mois avant l'ouverture officielle. Mais à Rivière-Ouelle, c'est surtout l'architecture des vieilles maisons qui séduit... et les tourbières, un régal pour les yeux. Ouvre grand les fenêtres de la voiture, lecteur assidu, ici, ça respire!

  On continue notre chemin jusqu'à Saint-Denis-de-Kamouraska, un village à deux pôles : le pôle des habitants et celui des villégiatures. Côté villégiature, on est en bord de fleuve et, même si la vue est belle, les maisons sont moches. C'est dommage, mais c'est l'effet pervers du tourisme dans toute sa splendeur : les petites maisons sont à vendre (très très cher), la petite chapelle n'est ouverte que 3 mois par an, et surtout, il n'y a pas d'âme... tout l'inverse du village plus haut dans les terres! Et justement, par là, il y a des choses à voir. Le personnage marquant, il est statufié devant l'église. Ce bon Ed, Édouard Quertier pour les intimes, curé au milieu du XIXe siècle, a frappé les mémoires par divers miracles et extravagances liées à l'apôtre de la Tempérance qu'il était. On y reviendra peut-être sur un prochain article, c'est du bonbon! Juste à côté de l'église, la maison Chapais, du nom de son propriétaire Jean-Charles Chapais, père de la Confédération canadienne (rien que ça!). Celle-ci est visitable, et je crois pouvoir dire qu'elle vaut le détour. 

  Et c'est reparti pour une route effrénée jusqu'à Kamouraska, où tu te stationnes en face de l'église. C'est le moment de faire ses emplettes, parce qu'il est midi et qu'on a faim. Un rapide passage à l'atelier de Pierre Brouillette si l'envie de t'offrir un beau bijou te prend, et sinon côté fringale, deux possibilités : la boulangerie Niemand, dont on a parlé dans un précédent article, ou alors le Jardin du Bedeau, mon préféré! Il s'agit d'une épicerie fine, où l'on déniche des petits trésors d'épices, herbes séchées, vinaigres, huiles, de produits du terroir et autres petites choses qui font du bien à l'estomac. C'est également là que tu trouveras la Tomme de Kamouraska et le Vlimeux, deux excellents fromages de la Fromagerie du Mouton Blanc, basée à La Pocatière. Le tarif les concernant est un peu cher, mais ils valent le détour... tout comme les saucisses sèches du Fou du Cochon, disponibles également au Jardin du Bedeau. Ensuite? On traverse directement vers la poissonnerie, où l'on s'achète un filet de truite fumée au poivre... un délice! L'occasion aussi de goûter à la spécialité locale : l'anguille fumée. 

  Et on reprend la voiture, pour filer droit vers Saint-André de Kamouraska, avec un arrêt au berceau de Kamouraska, là où tout a commencé ou presque. Restent les vestiges des deux églises et du cimetière, où plusieurs familles-souches ont été mises à l'honneur. Quelques panneaux explicatifs se trouvent sur le site, ouvert en tout temps. Mais la route est belle et on poursuit, en passant non loin de la SEBKA. Pour les amateurs de grimpe, l'endroit est fabuleux et mérite qu'on s'y arrête longuement. Pour les amateurs de bière, c'est également sur la 132 qu'on trouve la brasserie Brueghel, tenue par un anversois. On traverse presque au complet le village de Saint-André pour tourner sur la gauche, sur le chemin du quai. Se stationner, sortir les provisions du coffre et marcher tranquillement vers le petit phare en profitant de l'air salin amené par un vent souvent fort. Le phare est ouvert en permanence, on demande simplement aux visiteurs de le laisser propre et en bon état. Des produits de nettoyage sont laissés à disposition.

  La suite? Dans le prochain article!

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